Paris ville de province !

Publié le par LECLERCQ Gilbert

Paris dépassé, Amsterdam, Londres, Barcelone, ou Berlin sont devenues les capitales de l'amusement de nuit.
Paris ennuyeux, tous les bars de nuits, les boites, les clubs, les restaurants, tous les lieux d'amusements seront contraints à fermer pour cause de bruits nocturnes. Même la foire du Trône coupe le son de la fête de bonne heure pour ne pas déranger les riverains embourgeoisés.
Vous êtes vous promené à la foire du trône quand il n'y a plus les musiques, ni les annonces des patrons de manèges pour vous attirer. Désolante, triste, bien sûr il y a le brouhaha de la foule, mais rien de comparable avec l'air de fête qui s'en dégage quand la musique sort de tous les côtés.
En boite, essayez de danser sans musique ! Pas facile !
C'est un peu comme si votre chanteur préféré chantait une chanson à capela, en laissant pour remplacer les solos de batterie ou de guitare un grand blanc. Ridicule.
Nous n'avons plus le droit de fumer dans ces lieux de convivialité, mais si l'on fume sur le trottoir devant la devanture, il ne faut pas parler pour ne pas réveiller les riverains, le patron risquerait la d fermeture administrative.
Paris muet, voilà ce que veulent la préfecture de police et l'hôtel de Ville.
Paris réduit à la hauteur d'une petite ville de province, à 20 h30 tout le monde au lit, couvre-feu pour adultes, imposé par la loi.
Ils veulent une ville aseptisée, mais ne s'attaquent pas aux vrais problèmes qui rend Paris triste.
Les rues bloquées pour que certains fassent leur prière en plein Paris.
Les quartiers où la police ne va plus, laissant la place à la délinquance et à divers trafics.
Les vols à la portière par des adolescents hyper violents.
J'arrête là, la liste elle est trop longue.
C'est sûr que le Maire de Paris, et le Préfet ont beaucoup plus de facilités pour s'attaquer aux amuseurs qui paient leurs impôts et enrichissent Paris.

Puis un jour Paris aura, comme d'habitude en France, un retard immense sur les autres capitales de l'amusement, et les politiques qui seront en place à ce moment dépenseront des fortunes pour refaire de Paris la ville lumière capitale de l'amusement.

Mais il sera certainement trop tard.
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